François Gremaud
François Gremaud – seul en scène – se propose de faire entendre l’Allegretto de la 7ème symphonie de Beethoven qu’il appelait, enfant, « la plus belle musique du monde ». Mais d’abord, afin de tenter de faire comprendre pourquoi, et surtout « de quelle manière » cette musique s’est littéralement inscrite en lui, il évoque le film dans lequel, à l’âge de 7 ans, il l’a entendue pour la première fois.
Présenté pour la toute première fois au public dans le cadre de La Biennale Internationale des Arts Vivants Toulouse Occitanie, Allegretto est un une nouvelle tentative – après Phèdre ! et Giselle… – de mettre « joyeusement » une oeuvre en partage, cette fois-ci non plus un ouvrage scénique tirée du répertoire classique, mais un nanar cinématographique des années 70 qui tient tant de la série Z (selon la critique) que du chef-d’oeuvre (selon… le papa de François).
Allegretto est une proposition de François Gremaud écrite spécialement pour la Biennale, livrée ici sous la forme d’une première ébauche.
Texte et interprétation
François Gremaud
Piano
Nino Pavlenichvili
Administration, production, diffusion
Michaël Monney, Noémie Doutreleau
Production
2b company
Coproduction
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
Soutiens
La 2b company est au bénéfice d’une Convention de Subvention du Canton de Vaud et d’un Contrat de Confiance de la Ville de Lausanne.
Spectacle accueilli avec le soutien de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie
Focus Suisse présenté avec le soutien de Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture
Mais alors, quid de l’allegretto de la “Septième symphonie” de Beethoven qui donne son titre au spectacle ? Un prétexte, comme toujours, à la déambulation poétique, sans aucun sens mais d’une cohérence imbattable. Et si, devant cette dernière phrase, des sourcils interrogateurs se dessinent en accents circonflexes, c’est que les propriétaires desdits sourcils ne savent pas encore ceci : impossible n’est pas Gremaud.
Audrey Santacroce, I/O Gazette
Un peu comme Romain Daroles qui nous racontait Phèdre de Racine et Samantha van Wissen Giselle d’Adolphe Adam, François Gremaud nous entraîne dans 1h40 de reconstitution d’un film dont on ne saurait tout à fait dire si c’est un chef-d’œuvre ou un nanar. On a adoré.
Julien, CULTURE Déconfiture