Allegretto

François Gremaud

François Gremaud – seul en scène – se propose de faire entendre l’Allegretto de la 7ème symphonie de Beethoven qu’il appelait, enfant, « la plus belle musique du monde ». Mais d’abord, afin de tenter de faire comprendre pourquoi, et surtout « de quelle manière » cette musique s’est littéralement inscrite en lui, il évoque le film dans lequel, à l’âge de 7 ans, il l’a entendue pour la première fois.

Présenté pour la toute première fois au public dans le cadre de La Biennale Internationale des Arts Vivants Toulouse Occitanie, Allegretto est un une nouvelle tentative – après Phèdre ! et Giselle… – de mettre « joyeusement » une oeuvre en partage, cette fois-ci non plus un ouvrage scénique tirée du répertoire classique, mais un nanar cinématographique des années 70 qui tient tant de la série Z (selon la critique) que du chef-d’oeuvre (selon… le papa de François).

Allegretto est une proposition de François Gremaud écrite spécialement pour la Biennale, livrée ici sous la forme d’une première ébauche.

Texte et interprétation
François Gremaud

Piano
Nino Pavlenichvili

Direction technique, lumières
Stéphane Gattoni

Régie
Vincent Scalbert

Administration, production, diffusion
Noémie Doutreleau, Lucie Goy, Michaël Monney

Production
2b company

Coproduction
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie (FR)
Théâtre de Vidy-Lausanne (CH)

Soutiens
La 2b company est au bénéfice d’une convention de soutien conjoint avec la Ville de Lausanne, le Canton de Vaud et Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.

Maquette du spectacle accueillie avec le soutien de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie. Focus Suisse présenté avec le soutien de Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture.

Pour-cent culturel Migros Vaud

2022

  • 14 octobre
    ThéâtredelaCité, Toulouse (FR)

2024

  • 16 — 22 juin
    Théâtre de Vidy, Lausanne (CH)

Mais alors, quid de l’allegretto de la “Septième symphonie” de Beethoven qui donne son titre au spectacle ? Un prétexte, comme toujours, à la déambulation poétique, sans aucun sens mais d’une cohérence imbattable. Et si, devant cette dernière phrase, des sourcils interrogateurs se dessinent en accents circonflexes, c’est que les propriétaires desdits sourcils ne savent pas encore ceci : impossible n’est pas Gremaud.
Audrey Santacroce, I/O Gazette

Un peu comme Romain Daroles qui nous racontait Phèdre de Racine et Samantha van Wissen Giselle d’Adolphe Adam, François Gremaud nous entraîne dans 1h40 de reconstitution d’un film dont on ne saurait tout à fait dire si c’est un chef-d’œuvre ou un nanar. On a adoré.
Julien, CULTURE Déconfiture